Réussir la fondation est une étape très importante pour obtenir une construction solide. C’est d’ailleurs elle qui va ensuite déterminer la qualité de la structure finale.
Le chaînage est primordial pour la consolidation des différents éléments de la construction entre eux. On peut tout aussi bien utiliser ces chaînages pour les murs que pour consolider les planchers.
Les fers qui sont utilisés pour ce type de chaînage doivent être conformes à certaines normes. Il existe plusieurs types de chaînages et chacun d’entre eux est adapté à une partie bien définie de la structure.
Qu’est-ce que le chaînage ?
Le chaînage est une sorte de ferraillage qui est utilisé pour rigidifier, renforcer ou liaisonner des ouvrages de maçonnerie.
Les chaînages en maçonnerie peuvent se présenter sous différentes dimensions et formes. Ils peuvent être aussi bien :
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inclinés ;
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horizontaux ;
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verticaux.
Ces armatures permettent aux ouvrages de maçonnerie de résister aux charges qui s’exercent sur eux et de conserver leur cohérence. C’est d’ailleurs pour ça que les chaînages sont en général placés dans des endroits stratégiques ou en périphérie de la maçonnerie.
Les chaînages concernent aussi bien les planchers que les murs et les poteaux d’une construction.
L’agencement de ces chaînages fonctionne comme les différentes parties d’un squelette.
Pour faire ses chaînages, il faut un certain nombre de fers et avec un certain diamètre en fonction de leur emplacement dans la construction et leur rôle. Tous ces paramètres sont déjà définis par certaines réglementations qu’il faut à tout prix respecter.
Les différents types de chainage
Découvrez ci-dessous tout ce qu’il faut savoir sur chacun des types de chaînage :
Le chaînage horizontal
Les armatures ou chaînages horizontaux doivent servir à plusieurs choses. Les chaînes horizontales peuvent avoir pour fonction de couronner les élévations, former la liaison entre les planchers et les murs et pour ceinturer le soubassement.
Si on appelle ces structures des chaînages, c’est parce qu’elles sont continues et se comportent comme des chaînes. On peut les associer à des linteaux maçonnés et elles servent principalement à l’absorption des efforts de traction.
Il est aussi possible que des chaînages horizontaux forment des bandeaux en saillie ou d’être intégrés aux murs des structures. C’est parce que ces chaînages sont capables de s’opposer aux poussées des charpentes.
Le chaînage vertical
Le chaînage vertical a pour but de renforcer les chaînages horizontaux et en particulier tous les angles saillants et rentrants.
Ces chaînages verticaux peuvent être ajoutés de tous les côtés des joints de fractionnement ou dans d’autres endroits de la construction. On pense notamment aux points intermédiaires des murs, ainsi que les tableaux des baies. Il est très important que toutes ces structures soient conformes aux normes et aux réglementations parasismiques.
Le chaînage incliné
Connu aussi sous le nom de « rampannage », ce type de chaînage est plus communément utilisé pour le renforcement des rives de pignons.
Ces chaînages inclinés doivent être placés obligatoirement dans toutes les constructions en zone parasismique. Il en va de même pour toutes constructions dont les pointes de pignons ont une hauteur qui dépasse les 150 cm.
Désormais, vous connaissez l’intérêt du chaînage, ainsi que ses différents types.